Repousser les limites pour avancer

On m’a diagnostiqué le syndrome de la Tourette : une maladie neurologique qui provoque des tics indésirables, involontaires et souvent agaçants. J’ai très tôt compris que mes reniflements ou mes mouvements gêneraient les autres, mais au final, cela n’a pas d’importance. Je me considère comme chanceux et privilégié, et je sais que plusieurs personnes ont des problèmes bien pires que les miens. Je ne suis pas confiné dans le statu quo, et ce n’est qu’en le remettant en question que nous aurons un impact.

L’erreur ne m’effraie pas. Je ne prends pas les choses trop au sérieux, mais je sais que nous devons tous repousser les limites. Je crois sincèrement que nous devons être prêts à se tenir debout, à poser des questions et à en faire plus pour rendre le monde meilleur, peu importe l’ampleur des gestes.

Avant de rejoindre Microsoft, j’ai travaillé pour le gouvernement du Canada où j’aidais à résoudre des problèmes de cybersécurité susceptibles de toucher tous les Canadiens. Tout au long de ma carrière au Centre de la sécurité des télécommunications, j’ai constaté que tant que moi ou mon équipe avions de bonnes idées et étions respectueux, nous pouvions remettre en question des idées et inspirer le changement par ce que l’on appelait de façon amusante « l’innovation par l’insubordination ». Selon le consensus au sein de notre organisation, il s’agissait davantage d’une force que d’une faiblesse, surtout dans un domaine aussi complexe et peu enclin à prendre des risques. Nous étions prêts à repousser les limites, et cela nous a permis, finalement, de mieux soutenir les autres.

Lors de mon passage chez Microsoft, j’ai réalisé que mon potentiel était illimité. J’ai rapidement compris que Microsoft était un endroit où je pouvais cultiver mes ambitions. Mes valeurs et celles de l’entreprise étaient les mêmes : éliminer les obstacles pour créer le changement est accepté et encouragé.